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L'évolution de Mac Miller 📺

📀 Mac Miller - Watching Movies with the Sound Off (2013)

Le 1er album de Mac, "Blue Slide Park" sorti en 2011, montrait l'étendue de son talent en abordant les thèmes de l'insouciance du jeune adulte. Cependant, les critiques presses descendent le projet, ce que Mac a du mal à digérer.


Cela va l'emmener sur une pente dangereuse, consommant de la codéine, mais aussi le motiver à travailler dans l'ombre pour revenir avec un album plus mature et introspectif où il trouve sa plume et son identité musicale.


Cette introspection se ressent dès la cover où Miller se met à nu.


La direction artistique est magnifique et se prolonge avec les sublimes vinyles roses marbrés. Eux aussi sont d'ailleurs plus transparents comme un prolongement de l'introspection de l'artiste.


Une ouverture aux featurings également avec des invités cohérents participant à créer l'ambiance de l'album. Je retiens particulièrement les couplets des perles de TDE : Ab-Soul et Schoolboy Q mais aussi d'Earl Sweatshirt, Jay Electronica et Tyler, The Creator.


Plus question ici de glorifier les soirées étudiantes. Mac parle de ses nouvelles addictions ou de son sentiment de grandir trop vite. Il aborde des thèmes variés comme il zappe entre les films qu'il regarde sans son au studio, habitude qui donnera le titre de l'album.


La plus grande réussite du projet est surement sa production. Miller se plonge dans les instrus sous le pseudo Larry Fisherman et est accompagné à la tâche par de grands noms allant de Pharell, Flying Lotus et The Alchemist à Diplo. Si l'album nous touche encore aujourd'hui, la qualité des prods n'y est pas pour rien.


L'artiste s'essaye même au chant et commence à développer sa singularité artistique si remarquable dans ses futurs projets: une forte sensibilité portée par des instruments acoustiques intimistes rendant l'écoute comme un moment de confession.


L'adolescent fêtard est devenu un adulte plus réfléchi. Avec une plume et une production plus soignée, Mac Miller commence à se faire un peintre de sa vie mais n'apporte pas encore de solutions à ses problèmes. Il reste le spectateur d'un film qu'il regarde sans le son, mais plus pour longtemps...


Rédacteur : Victor

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